Six ans presque jour pour jour après avoir reçu le Teletype Model 15 j’ai reçu son petit frère Français : un Sagem SP5.
Comme le Model 15 il s’agit d’un appareil mécanique. Il ne faut pas confondre le SP5 et le SPE5 qui est, lui, en partie électronique.
Alors disons le tout de suite, le Sagem SP5 est un télex pas un téléimprimeur. Les fonctionnalités sont différentes mais un terrain d’entente avec le Teletype Model 15 existe.
L’appareil que j’ai trouvé ne dispose ni de son capot ni de son alimentation. Il est équipé d’un moteur 48VCC et ne dispose ni du perforateur ni du lecteur de bandes.
La personne qui me l’a cédé m’a dit qu’il avait été récupéré dans un atelier de mécanographie et qu’il avait été stocké depuis. Cela situe cette récupération probablement vers le milieu des années 1960.
L’absence de capot durant ces 65 ans de stockage est manifeste sur l’état général de l’appareil :
Les photos de l’annonce :



Premières photos de près (je n’ai pas pu me retenir de replacer les barres à leur place) :




Malgré beaucoup de crasse, il semble complet. Le clavier est sale mais toutes les touches sont présentes et en bon état. Le moteur tourne librement et à l’ohmmètre ses enroulements ne sont pas coupés. L’électroaimant montre lui aussi une résistance nominale. Sur le dessus du chariot quelques pièces sont un peu tordues mais rien bloquant.
Après avoir imprégné le mécanisme de WD-40 et manipulé un grand nombre de pièces qui étaient collées entre elles j’obtiens des signes de vie en tournant manuellement le mécanisme. J’arrive à le faire « transmettre » un caractère frappé au clavier, et également frapper un marteau en manipulant le relais. Dans les deux cas, pas le caractère désiré, mais c’est un début prometteur !
Maintenant que j’ai une bonne idée de l’état de l’appareil, il est temps de passer à l’étape suivante : démontage et nettoyage complet …

